Découvrez les grands principes de l’ostéopathie et plus particulièrement l’ostéopathie animale et les vétérinaires qui ont contribué à son évolution.

Un peu d’histoire…

Les médecines manuelles existent depuis très longtemps. On retrouve souvent une phrase figurant sur des tombes en Egypte : « J’étais un prêtre de Sekhmet, puissant et habile dans son art. Je posais ma main sur le malade et je comprenais (la maladie). J’étais habile à examiner avec mes mains… ». Signé Aha Nekh, médecin de l’homme et des animaux.

Toutefois, l’ostéopathie telle qu’on la connaît est née notamment du Dr Andrew Taylor Still au XIX° siècle. Même s’ils ont évolué, les quatre principes qu’il émet sont toujours d’actualité en ostéopathie vétérinaire :

  • La structure gouverne la fonction : une dysfonction du squelette peut entraîner une dysfonction organique
  • La règle de l’artère est absolue : une bonne circulation artérielle assure le bon fonctionnement des organes irrigués.
  • L’atteinte de la fonction précède la dysfonction : une perturbation de la fonction précède l’apparition d’une lésion.
  • L’auto guérison : la réduction d’une dysfonction permet d’engager le processus de guérison.

Ensuite, des personnes telles que, entre autres,  Sutherland, Fryman, Becker, Upledger ou Tricot feront évoluer la médecine ostéopathique.

En médecine vétérinaire ostéopathique, Francis Lizon et Dominique Giniaux sont les pionniers français. La relève est assurée grâce à des vétérinaires (et notamment ceux de l’IMAOV, bien sûr) qui transmettent passionnément leur savoir en matière d’ostéopathie vétérinaire.

Les principes de l’ostéopathie

L’ostéopathie est une médecine dite holistique.

Médecine holistique : qui prend en charge l’individu dans sa globalité (corps et esprit) et non pas que les symptômes qu’il présente.

En ostéopathie vétérinaire, cela signifie que la totalité du corps de l’animal est examinée quels que soient les symptômes. On soigne le malade et non la maladie.  Toutes les structures de ce corps sont en mouvement : des structures microscopiques aux muscles et aux os. Leur mouvement est plus ou moins visible et plus ou moins perceptible par tout un chacun. C’est ce mouvement ou son absence qui est ressenti par l’ostéopathe, vétérinaire ou non.

Dysfonction ostéopathique : on parle de dysfonction ostéopathique lorsque le mouvement d’une structure est altéré. Cette restriction de mouvement peut être plus ou moins importante, induire d’autres lésions par compensation et entraîner des symptômes.

Toute structure correctement irriguée, innervée et libre de ses mouvements peut s’auto-guérir. Lors d’une dysfonction ostéopathique, l’ostéopathe cherche à rétablir une bonne circulation sanguine, une bonne innervation, apporte son soutien pour permettre le mouvement et la nature fait le reste. Le corps retrouve son équilibre (ou pas) en quelques jours, quelques semaines… Cette auto-guérison ne dépend plus du thérapeute. Si l’équilibre n’est pas retrouvé, une nouvelle séance est certainement nécessaire car les dysfonctions s’enchaînent en cascade, l’une entraînant l’autre par compensation. Lorsqu’une dysfonction est levée, une autre, plus ancienne, peut refaire surface et ainsi de suite jusqu’à trouver LA lésion primaire.

A savoir : Après une séance d’ostéopathie, l’organisme travaille pendant environ 3 semaines. Les premières 48 heures sont les plus délicates : le temps que le corps retrouve son équilibre, certains symptômes peuvent être exacerbés.

Les différentes formes d’ostéopathie

On connaît surtout l’ostéopathie musculo-squelettique, celle qui laisse entendre des craquements lors des manipulations. Mais d’autres  techniques ostéopathiques existent. On se sert alors du MRP (Mouvement Respiratoire Primaire), des fascias, de l’énergie du corps mais aussi de techniques informationnelles, émotionnelles et viscérales.

Ma formation me permet d’associer toutes ces techniques ostéopathiques en fonction de chaque animal, des dysfonctions rencontrées…